Lundi 10 février dernier, la FNTP a indiqué dans un communiqué qu’elle « a souhaité interpeller les principaux candidats sur le rôle majeur que jouent les travaux publics dans l’activité économique et sociale des territoires ». Par le biais d’un questionnaire, la fédération souhaiterait connaître les mesures soutenues par les candidats sur les questions de d’investissement et d’infrastructures.
Ainsi, les 20 fédérations régionales de la FNTP ont fait parvenir leur questionnaire aux candidats concernés, les résultats de l’enquête seront rendus publics dans le courant du mois de mars et permettront aux acteurs des travaux publics « d’interpeller les élus directement ».
Ce questionnaire liste des questions relatives à des problématiques aussi diverses que les projets de transports en commun, les énergies renouvelables, la création d’espaces verts où encore l’entretien des routes. Les candidats sont appelés à détailler leurs projets pour la mandature à venir et particulièrement le degré d’importance qu’ils accordent à telle ou telle mesure, qui varie de « secondaire » à « prioritaire » en passant par « important ».
La FNTP rappelle à ce sujet que, sur 100 euros de chiffre d’affaires des entreprises du secteur concerné, les collectivités locales représentent à elles seules 44 euros, dont 34 sont générés par les communes et 8 par les départements. Un investissement d’un million d’euros dans les travaux publics assure la création de neuf emplois.
Le président de la République avait annoncé une réforme des collectivités locales, « la situation financière saine de nombreuses collectivités, l’existence de nombreux projets et besoins urgents d’entretien de notre patrimoine d’infrastructures » légitime le fait que l’on maintienne leurs investissements, estime la Fédération nationale des travaux publics.
Un maintien qui serait bien accueilli par la FNTP à l’heure ou celle-ci table déjà sur une baisse de 8% de la commande issue des collectivités locales cette année.