Légère augmentation des ventes dans le secteur des logements anciens
La note de conjoncture immobilière des notaires révèle un repli de 1,7% du prix des logements anciens en 2013 tandis que les ventes ont augmenté de 3%.
La note de conjoncture immobilière des notaires révèle un repli de 1,7% du prix des logements anciens en 2013 tandis que les ventes ont augmenté de 3%.
La session extraordinaire du Parlement qui s’ouvre à partir du mois de juillet n’intégrera pas le projet de loi sur la transition énergétique, ce qui n’était alors que spéculation a été confirmé mercredi 23 avril en conseil des ministres.
Mardi 22 avril, à l’occasion d’un entretien avec le président de la Capeb, Patrick Liébus, Sylvia Pinel, ministre du logement a assuré que la convention relative au dispositif FEEBat serait signée prochainement.
Vendredi 18 avril, le Journal officiel levait le voile sur les attributions ministérielles du gouvernement de Manuel Valls.
À l’occasion d’une interview sur la chaine iTélé ce jeudi 17 avril, Sylvia Pinel, nouvellement nommée au ministère du Logement et de l’Égalité des territoires a levé le voile sur le statut des mesures engagées par sa prédécesseur.
Dans son rapport Les chiffres clés du Bâtiment 2013, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) relève une perte de vitesse des travaux de maîtrise de l’énergie.
Selon la Capeb, la dégradation de l’activité de l’artisanat français s’est poursuivie au cours du premier trimestre, et ce sans « perspective de reprise ». Déjà le huitième trimestre de dégradation consécutif, le secteur du neuf reste le plus atteint, avec -2,5%, celui de l’entretien-rénovation affiche une baisse moins importante, avec -1,5%.
Concernant l’amélioration de la performance énergétique des logements (Apel), celle-ci révèle une stagnation sur la dernière période. Ainsi, les trois premiers mois de l’année ont été marqués par le recul de l’activité, qui « se conjugue à une détérioration des carnets de commandes » rappelle la confédération qui n’attend aucune amélioration à court terme.
Patrick Liébus, président de la Capeb est amer « L’activité du bâtiment est en baisse ininterrompue depuis deux ans. Elle sera encore indirectement impactée par le contexte économique incertain, la croissance atone, la baisse du pouvoir d’achat et la forte hausse du chômage. Nous avons besoin de mesures concrètes rapides pour inverser cette tendance ».
Nombreux sont les artisans a avoir fondé des espoirs dans le discours de politique générale du Premier ministre « Nous espérons que les annonces du Premier ministre dans son discours de politique générale concernant la transition énergétique et la simplification des normes ne seront pas des promesses faites en vain ». Plus particulièrement, c’est « la baisse du taux de TVA réduit de 7 à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique » qui est attendue au tournant par les artisans, une mesure porteuse d’optimisme pour l’ensemble de la profession.
Les mises en chantier, prises en cumul sur les douze derniers mois, continuent leur repli dans le neuf, avec -2%, soit 329 174 unités, Patrick Liébus a déclaré à ce propos « cela ne devrait pas s’améliorer dans les prochains mois car les permis de construire sont également en fort recul (soit -17,9% sur la même période) ».
Ces dégradations vont de pair avec celle de la trésorerie des artisans « près de 30% des professionnels font état d’une détérioration ». Toutefois un espoir subsiste : celui des prévisions de recrutement qui semblent revenir au niveau atteint en 2012, soit une hausse de 11,5% des intentions d’embauche, d’après une enquête du Pôle Emploi relative aux besoins de main d’œuvre. La Capeb rappelle à ce sujet que « Cette embellie fait suite au fort décrochage de 2013, année pendant laquelle 26000 emplois ont été supprimés ».
Le passage à l’acte des Français concernant la rénovation énergétique de leur logement se fait attendre.
Le 2 avril dernier Philippe Martin, prédécesseur de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie semblait confiant quant à l’achèvement du projet de loi sur la transition énergétique.
Mercredi 2 avril 2014 à 16 heures, la passation de pouvoir entre Philippe Martin et Ségolène Royal s’est tenue à l’hôtel de Roquelaure. Nommée ministre de l’Écologie du Développement durable et de l’Énergie le matin même, Ségolène Royal succède ainsi à Philippe Martin. Celui-ci a employé le terme « bonheur » pour évoquer son mandat qui aura duré neuf mois « jour pour jour ». Il s’est dit empreint d’une certaine « fierté » quant à plusieurs mesures engagées par son ministère, telles que l’instauration de la contribution climat-énergie.
L’ancien ministre s’est également félicité de la rédaction de la loi sur la transition énergétique, objectif majeur du nouveau gouvernement, mais aussi de sa fermeté assumée envers les « lobbys internes et externes » sur le gaz de schiste. On rapporte qu’il aurait décliné une nomination à un poste de secrétaire d’État, ce qui ne l’a pas empêché d’assurer « son soutien » et son « enthousiasme » à S. Royal qui voudrait faire de la France la première puissance écologique d’Europe.
Dans son discours de passation, P. Martin a témoigné sa gratitude à Jean-Marc Ayrault « Premier ministre socialiste et de gauche » pour lui « avoir fait confiance en le nommant et en le soutenant en toutes circonstances (…) Pendant ces neuf mois, loyalement et discrètement, ce que je ne regrette pas, j’aurais essayé de faire progresser des convictions auxquelles je suis viscéralement attaché ». Il a, par ailleurs abordé le thème de la précarité énergétique « Je forme le vœu que Ségolène Royal puisse obtenir les mesures d’adaptation qui s’imposent pour aider les familles modestes à s’inscrire dans la transition écologique ».
Le conseil des ministres du 26 mars avait été l’occasion d’examiner trois projets de loi qui seront prochainement à l’étude au Parlement, l’un sur la biodiversité, l’autre sur le code minier et le dernier relatif à la loi sur la transition énergétique. Quant à cette loi, P. Martin a assuré qu’elle était « désormais prête » et s’est dit « heureux aussi que la logique du maintien de l’énergie dans le périmètre du ministère ait été préservée. »
Il a poursuivi, et fait part de son « plaisir » de transmettre le ministère à sa successeur et insisté sur le changement de cap du camp socialiste « Ce qui m’a le plus troublé dans les jours que nous venons de vivre, c’est qu’on a pu envisager un temps revenir à l’époque ou les socialistes déléguaient l’écologie aux écologistes. Désormais les socialistes ont développé leur propre doctrine, la social-écologie. ». Dans la conclusion de son discours, il a réaffirmé son soutien envers la nouvelle ministre de l’Écologie « Mon enthousiasme à vous soutenir commence dès aujourd’hui », un soutien qu’il aura l’occasion de faire valoir à l’occasion des mesures que celle-ci s’attèlera à mettre en œuvre.
Cette dernière a rappelé sa « passion pour l’écologie », abordant le sujet des trois piliers du développement durable dont elle fera sa priorité. À commencer par « le progrès économique » générateur d’emploi et de croissance verte, puis le « progrès social, le bien-être et le pouvoir d’achat » pour conclure sur le « progrès écologique ». Elle s’était déjà positionnée sur certaines questions énergétiques et environnementales, notamment la question du nucléaire, qu’elle avait qualifiée d’ « énergie d’appoint » dans un questionnaire que Greenpeace lui avait fait parvenir en 2011. Elle avait tablé sur une sortie du nucléaire à « échéance de 40 ans maximum » via une « réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d’électricité avant 20 ans », François Hollande avait placé cette échéance à 2025.
Quant à l’extraction d’énergies non conventionnelles à moyen terme, elle s’y était opposée dans le questionnaire de Greenpeace, « au vu des techniques disponibles ». Elle avait marqué une nette préférence pour l’élaboration de procédés d’extraction plus propres et la préservation de ces énergies non renouvelables « pour les générations futures. Dans cet esprit, il est nécessaire de poursuivre la recherche sur les énergies alternatives et les procédés d’extraction propres à long terme. Mais des alternatives sont possibles, pour lesquelles il faut développer la recherche et les aides à la création de filières » a-t-elle ajouté.
Enfin, en ce qui concerne la contribution climat-énergie, la ministre de l’Écologie s’était opposée à ce « nouvel impôt pesant sur les ménages modestes et moyens, tel que l’a proposé la droite, tant qu’une réelle alternative leur donnant le choix n’existe pas »