Publié ce mercredi 31 décembre au Journal Officiel, le décret n° 2014-1668 du 29 décembre 2014 officialise le lancement de la 3ème période du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).
Pour GEO France et sa filiale Partager la Croissance (GEO PLC) cette publication confirme les projets communiqués par l’administration : cette période sera ambitieuse.
Pour les 3 prochaines années, l’objectif national sera ainsi d’économiser près de 700 TWhc. Cela représente près de 3 milliards d’euros de financements en faveur de l’efficacité énergétique.
Ce dispositif repose sur une obligation faite aux vendeurs d’énergie de financer des mesures d’efficacité énergétique et près des 2/3 de cette somme pourraient financer les actions d’économies d’énergie des particuliers.
Pour GEO PLC, cet objectif est un très bon consensus. D’abord, parce qu’il constitue un doublement de l’ambition par rapport à l’objectif de la période 2011 – 2013 : les financements en faveur de l’efficacité énergétique devraient donc s’accroître. Ensuite, parce qu’il n’étouffe pas les entreprises soumises à cette obligation.
Selon Christophe Février, président de GEO PLC, le marché des CEE devrait donc rester globalement stable pour les 3 prochaines années.
Dans ce contexte, GEO PLC devrait contribuer à la réalisation d’1/10eme de l’objectif national grâce à ses partenariats et actions déployées dans les territoires depuis 2008.
Pour cette entreprise spécialise de l’efficacité énergétique, le facteur déterminant sera la question du préfinancement.
« La force de notre modèle c’est de créer des offres où nous sommes capables d’avancer 100% du montant des travaux de rénovation énergétique avant leur réalisation« .
Selon GEO PLC, cette stratégie incitative constitue la clé d’une politique ambitieuse pour maîtriser la demande énergétique en France.
« Les CEE sont le premier outil de financement de la transition énergétique. Les millions de bénéficiaires, qu’ils soient particuliers, industriels, collectivités ou entreprises, peuvent se réjouir de sa pérennisation pour les années à venir », affirme Christophe Février.