Article du Moniteur sur l’actualité de GEO PLC sur le marché des CEE.
Depuis janvier 2015, le marché spot des Certificats d’économies d’énergie est déprimé et la situation a encore empiré pendant l’été. En effet, le prix a presque chuté de moitié par rapport au début de l’année passant sous 1,9 euros/MWhc (contre plus de 3,2 €/MWh en janvier 2015).
Une situation qui impacte les sociétés de services en efficacité énergétique et qui a conduit récemment une société comme Certinergy à demander la protection du tribunal de commerce pour son activité CEE. Mais d’autres acteurs s’en sortent cependant. C’est le cas de GEO PLC.
« Le marché spot à 2 € le MWh, il faut s’y adapter, nous l’avons anticipé même si la chute des prix a été plus rapide que prévue, a ainsi expliqué Hugues Sartre, responsable des affaires publiques de GEO PLC, au Moniteur.fr. Nous baissons nos coûts et adaptons le montant de nos primes. Nous ne restons pas figés sur nos positions. les activités et modèles qui ne sont pas rentables doivent disparaître. »
Ainsi, GEO France, exploitant de la marque GEO PLC, a pu annoncer lundi 7 septembre un chiffre d’affaire semestriel de 37,8 millions d’euros avec un résultat net de 543 000 euros.
« Ces bons résultats sont dans la continuité des années passées » a expliqué Christophe Février, président de GEO France dans un communiqué.
Pas question de changer de stratégie même si la situation est tendue. « Pour GEO PLC, les CEE sont un dispositif vertueux dont la pérennité est assurée jusqu’en 2020 par la loi de transition énergétique pour la Croissance Verte » poursuit le communiqué. « Notre ambition est de travailler dans le temps long, où nous continuerons de proposer nos services aux meilleurs conditions du marché », a commenté par ailleurs Christophe Février qui a donc, fort de ces résultats, annoncé une augmentation de son capital – réservée aux actionnaires historiques – de 3,5 millions d’euros.
« Dans un climat de marché complexe, notre entreprise doit impérativement se diversifier et proposer de nouveaux services. Pour y parvenir nous aurons recours à de la croissance externe mais aussi au développement d’innovations internes », conclut Christophe Février.
source : LeMoniteur.fr