À l’occasion de la troisième table ronde de l’Enerpresse Forum consacrée à la problématique Sobriété énergétique: comment atteindre l’objectif de réduction de 20% d’ici 2020, le thème du dispositif des CEE a été passé en revue et largement débattu.
Différents acteurs du secteur, dont Pascal Dupuis de la DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat) ainsi que des PDG d’entreprises ont donc été invités à donner leur interprétation, tant sur la rénovation énergétique que sur le dispositif. Malgré une confrontation attendue de ces acteurs, une affirmation a créé le consensus:
« la rénovation énergétique n’est pas une demande des clients »
Le seul point de vue partagé par les différents intervenants, qui ont très vite repris leurs plaidoiries respectives pour défendre ou condamner le dispositif. Les critiques récurrentes concernaient son coût trop élevé, le manque de visibilité pour le grand public ou encore certains dysfonctionnements liés à la concurrence. D’autres ont fait preuve de moins de sévérité, proposant d’apporter quelques améliorations, telles que la réduction du nombre d’obligés, plutôt que d’y mettre fin purement et simplement.
Christophe Février, président de GEO PLC a répondu aux détracteurs du dispositif, marquant son opposition à la critique formulée sur le coût du dispositif, qui:
« ne coûte rien à l’État et permet de réinjecter de l’argent dans le système« .
Néanmoins une certitude ressort de cette table ronde quant à la troisième période du dispositif, les structures les plus petites n’auront pas la capacité d’y rentrer:
« seuls les plus forts survivront »
À l’évocation des autres aides publiques mises en œuvre, Christophe Février s’est prononcé sur les raisons de l’échec de l’éco-prêt à taux zéro:
« Si l’Eco-PTZ n’a pas fonctionné c’est parce que les banques n’ont pas joué le jeu car elles ne voyaient pas leur intérêt économique »
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