La France réaffirme ses objectifs d’économies d’énergie : Pour GEO PLC, c’est un signal fort.
Philippe MARTIN a présenté aujourd’hui les moyens que la France déploiera pour satisfaire l’obligation européenne d’économie d’énergie.
Dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie, le volume d’obligation sera de 660 Twhc pour la troisième période. Cela correspond presque au doublement des objectifs de la deuxième période du dispositif.
GEO PLC salue un engagement fortement attendu par les professionnels de l’efficacité énergétique.
La réponse française aux objectifs européens
« Nous avons enfin un ordre de marche » s’est exclamé Christophe FEVRIER, Président de GEO PLC. En effet, depuis fin 2012 les professionnels du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie attendaient les objectifs pour les années 2015 – 2017. Avec le Débat National sur la Transition Energétique, la création de la période de prolongation pour 2014 et le rapport de la Cour des Comptes, ces annonces avaient été repoussées.
Dans le cadre de la Directive Européenne sur l’efficacité énergétique (2012/27/UE), la France devait présenter les moyens qu’elle compte déployer pour satisfaire l’obligation européenne d’économie d’énergie créée par le même texte. Pour y parvenir, la France compte principalement sur le dispositif des CEE. C’est pourquoi la réponse à la Commission Européenne et l’annonce du volume d’obligation se sont agrégées en un même évènement.
« Après 15 mois de chute, le cours du certificat s’est effondré de 25% » explique Christophe FEVRIER. « Pour les particuliers, entreprises ou collectivités engagés dans des travaux d’efficacité énergétique, c’est 25% de financement supplémentaire à trouver ».
De la visibilité
En tant que premier opérateur indépendant du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie, ces annonces sur les objectifs à atteindre pour la période 2015 – 2017 sont un signal fort. Pour GEO PLC, les différents acteurs du marché ont désormais la visibilité nécessaire pour relancer leurs efforts en faveur de l’efficacité énergétique et donc des économies d’énergie.
Pour Christophe FEVRIER « la diminution de la consommation énergétique française profite à tous les acteurs économiques. Pour les entreprises, le coût de l’énergie est un facteur déterminant dans la compétition mondiale. Diminuer la facture énergétique, c’est préserver notre compétitivité et donc les emplois liés ». Il rajoute que « pour les ménages, c’est également une source d’augmentation des revenus disponibles et donc du pouvoir d’achat ».
Si ces annonces donnent le cap à suivre, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie doit aujourd’hui négocier le virage de l’évolution de ses règles de fonctionnement. Deux concertations ont d’ores et déjà été menées, l’heure est à la rédaction des textes.