Malgré l’apparition de la subvention « bonus », les autres dispositifs restent en place.
Notamment le crédit d’impôt, qui permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu, une part des dépenses réalisées pour l’amélioration énergétique de leur résidence principale.
Tout contribuable peut en bénéficier, qu’il soit imposable ou non, mais si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent sera remboursé au ménage.
Ce crédit s’applique au diagnostic de performance énergétique, à l’isolation thermique à la condition que les équipements affichent des performances suffisantes. Il porte également sur le chauffage et la production d’eau chaude, soit 65% de la consommation énergétique des ménages.
La TVA réduite pour de meilleures performances énergétiques concerne les travaux entamés dans les logements de plus de deux ans. Le taux est fixé à 7% depuis le 1er janvier 2012 et concerne les travaux d’isolation thermique, l’amélioration des systèmes de chauffage et l’installation d’un système de production électrique par énergies renouvelables.
L’éco-prêt à taux zéro se réalise sans intérêts disponibles afin d’entreprendre des travaux propres à améliorer la performance énergétique globale du bâtiment. On peut aussi y intégrer des travaux induits par les travaux éligibles et les frais d’étude.
D’autres prêts tels que le Livret de développement durable et les aides « privées » assurées par de grandes enseignes de distribution peuvent également contribuer à alléger la facture énergétique des ménages.