Au sujet de la répartition des compétences dans le cadre du DNTE, Raphaël Claustre, Directeur du Comité de liaison énergies renouvelables (Cler) raisonne en terme de « bassin de vie ».
Ils seraient au nombre de « 500 à 800 sur le territoire. Mais comme ils n’ont pas d’existence administrative, l’intercommunalité serait la base de la politique énergétique, de la distribution à la production en passant par les actions de maîtrise de la demande ».
Les oppositions que soulève le DNTE en matière de répartition des compétences pourraient s’apaiser si la région avait une double casquette, à la fois animatrice et garante de la cohérence d’un tout sur son territoire.
Séduites, les régions (ARF), Associations et intercommunalités (ADCF) ont corédigé un texte disposant : « la complémentarité et la spécificité des niveaux territoriaux : commune, intercommunalité, département, région ».
Malgré une prise en compte de la majorité des aspects repris dans le DNTE, les départements (ADF), d’ailleurs non signataires du texte, ne sont pas mis en avant. Tandis qu’ils revendiquent un rôle « d’acteur essentiel » au même titre que les régions, leur champ de compétence s’étend du soutien logistique et financier de projets de petites collectivités à leur propre engagement dans la production. Actions motivées par la « solidarité territoriale ».
Ils semblent être les oubliés du DNTE et de ses problématiques, trop souvent cantonnés par certains à l’action sociale, ce qui est inexact.