« La meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas, et donc qu’on ne produit pas. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui une grande concertation pour établir d’ici à la fin de l’année un plan d’action pour l’efficacité énergétique ». Tel est, en substance, le message passé par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, le 31 mai en lançant la table ronde nationale pour l’efficacité énergétique.
Si de nombreuses mesures sont prévues dans le Grenelle et seront adoptées par décret d’ici la fin de l’année, la ministre veut aller plus loin. Car la France n’atteindra pas ses objectifs de réduction de consommation d’énergie d’ici 2020. Afin de ne pas se concentrer sur les mêmes angles d’attaque que le Grenelle une concertation se tiendra jusqu’à mi-novembre. Trois groupes de travail seront établis afin de fixer les perspectives : Le premier groupe de travail se focalisera sur les ménages, avec pour objectif de réfléchir à la réduction des factures ; le deuxième, centré sur les entreprises, étudiera les moyens de gagner en compétitivité ; enfin, le troisième, centré sur les pouvoirs publics, dégagera des pistes pour gagner en efficacité et faire preuve d’exemplarité. Des représentants des usagers, des banques et des assurances seront également consultés. Les conclusions de cette réflexion préalable à un plan d’action pour l’efficacité énergétique sont attendues mi-décembre, sachant que les mesures les plus mâtures ou ayant un aspect fiscal seront intégrées dès l’automne dans la loi de finances 2012.
Nathalie Kosciusko-Morizet souhaiterait que l’efficacité énergétique progresse plus rapidement. Pour cela il est actuellement important de se concentrer sur le parc des logements existants. Les dispositifs d’aide en vigueur, comme l’éco-PTZ et le Crédit à Taux Zéro, seront donc réexaminés.
Pour plus d’informations: