Le Symielecvar a publié un communiqué de presse sur sa volonté d’initier la transition énergétique en passant par plusieurs mesures.
Ainsi, cette transition implique une meilleure maîtrise de la demande d’énergie et une sécurisation du réseau électrique.
C’est dans cette optique que s’est tenue la réunion du Mardi 5 Février dernier, au Symielecvar à Brignoles, sur invitation de M. Guy Menut, Président du Symielecvar et de M. Thierry Laffont, Directeur régional ADEME.
La première étape sur la voie de la transition énergétique, sera de remédier à la fragilité de l’alimentation électrique du département, en rationnalisant la demande d’énergie et la production locale d’électricité.
Sur initiative du Syndicat, plusieurs indicateurs de performance des travaux d’économies d’énergie sur réseaux d’éclairage public ont déjà été installés et seront bientôt visibles sur la page d’accueil du Symielecvar.
Parallèlement, le Syndicat fait la part belle à l’installation à court terme de cellules photovoltaïques sur les bâtiments communaux, censées désengorger la production locale d’énergie.
Le premier objectif réside dans la maîtrise de l’énergie.
Dans le cadre de la transition énergétique, un vaste programme d’économie d’énergie a été mis en place: le Syndicat s’est concentré sur l’éclairage public, afin d’aller vers une sobriété énergétique indispensable dans la réduction de la consommation d’électricité au niveau local.
M. Phillippe Icke, Directeur du Syndicat s’explique par quelques chiffres, à commencer par une production d’électricité infime face à la consommation locale, soit 10%. Ensuite, l’éclairage public représente le premier foyer de consommation d’électricité dans une commune, ce qui équivaut à un taux de 30 ou 50% en moyenne. Sur 122 communes interrogées, 103 ont répondu de manière favorable au projet, ce qui a entraîné la réalisation de 90 diagnostics d’éclairage public. Consécutivement à ces diagnostics, les lanternes les plus vétustes ont été remplacées et des horloges astronomiques ainsi que des variateurs de puissance ont été installés.
Le but des ces opérations, en chiffres.
À terme, si ces efforts portent leurs fruits, la consommation devrait être diminuée de 12 Gwh par an, la réduction des consommations en heure de pointe devrait équivaloir à 3,5 Gw. Pour ce faire, le syndicat a fixé le montant prévisionnel des travaux de transition énergétique à 7 000 000 d’euros. Le potentiel de récupération des certificats d’économie d’énergie serait in fine de 248,5 au total.
Les premières avancées concrètes sont la rénovation de la commune de Gonfaron, avec une réduction de consommation de 0,2 Gw à l’heure actuelle, 60,025 kWh de réduction des consommations en heure de pointe, pour un montant de travaux s’élevant à 183 000 euros. Le potentiel de récupération des CEE serait de 4,83 Gwc au total pour une prévision de recette de 19 320 euros, soit 34 € par luminaire et 10,5% sur les travaux.
Quant à la production locale d’électricité.
Le Syndicat effectue un bilan prématuré de l’installation des parcs photovoltaïques, la création du programme remontant à trois ans et censé encourager les communes à suivre l’exemple et à s’équiper de panneaux solaires, du moins pour les bâtiments communaux.
Treize communes ont déjà franchi le pas, notamment Bandol, Evenos, Tavernes, Gonfaron, et d’autres. C’est à présent l’équivalent de 319 KWc raccordés, à plus long terme, ce seront bientôt 630 KWc au total.
Les objectifs de la réunion, en clair.
C’est d’abord adopter la transition énergétique en vue de réduire le recours aux énergies fossiles et au nucléaire sur le territoire national. Idéalement, il faudrait parvenir à réduire leur poids de 75% actuellement à 50% à l’horizon 2015. Ainsi le débat relayé au niveau local incite chaque collectivité à intervenir et à prendre part à cette transition énergétique, en diminuant leur consommation énergétique par le biais de la sobriété et de l’efficacité des dispositifs déjà en place ou à venir.
Ensuite, il s’agit d’attirer l’attention des collectivités locales sur les alternatives au modèle en place, éclairer mieux et consommer moins sur le réseau d’éclairage public, tout en finançant ces opérations par le système des CEE.
Enfin, faire connaître l’application mise en ligne sur le site du Symielecvar et les possibilités qu’elle offre.
En ce qui concerne l’éclairage public, elle recense le nombre de luminaires déposés, le gain de puissance installée, les tonnes de CO² économisées ainsi que les CEE obtenus pour ces installations.
Pour le photovoltaïque, elle présente la puissance installée, l’économie de production d’électricité en ménages et enfin, les tonnes de CO² économisées.