La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) avait déjà exprimé son mécontentement au gouvernement en janvier dernier, et avait insisté sur le fait que les 380 000 entreprises qu’elle représente et défend étaient en danger.
Faillites et licenciements en pagaille dans ce secteur sont les résultats directs des mesures imposées et justifient la mobilisation des acteurs qui luttent pour faire survivre leur profession. En effet, 20 000 emplois sont menacés en 2013. De plus, l’augmentation de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à compter du 1er janvier 2014 fragilise entre 9 à
11 000 emplois.
N’ayant pas eu gain de cause sur les mesures demandées, la profession s’est fortement mobilisée et a prévu de descendre dans la rue pour la deuxième fois de l’année le vendredi 13 septembre. L’occasion d’exprimer ainsi sa colère et d’alerter les pouvoirs publics de la situation préoccupante dans laquelle se trouve le secteur des BTP.
Les mesures demandées par la Capeb :
* porter la TVA à 5%
* rouvrir le PTZ+ à l’ancien
* rétablir à 45 000 euros le plafond de ressources du cumul de l’Eco-prêt et du CIDD (crédit d’impôt développement durable, qui incite à réaliser des travaux d’énergies renouvelables)
* créer le PERL (Prêt Energie pour la Rénovation des Logements)
* adapter l’intervention de la Banque Publique d’Investissement aux Très Petites Entreprises
* accélérer la libération du foncier afin de construire plus.
(source : capeb)
Sont attendus plusieurs milliers de manifestants par département.
Anne Nivet