Le passage à l’acte des Français concernant la rénovation énergétique de leur logement se fait attendre. Une légère hausse a été relevée en 2013, mais seulement 38% des sondés se disent prêts à investir dans des chantiers de rénovation, ce qui représente 5 points de moins qu’en 2008.
Le Plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH) constitue la véritable pierre angulaire de la transition énergétique et table sur 500 000 rénovations annuelles à compter de 2017. Néanmoins, le bilan « Opinions et pratiques environnementales des Français en 2013 » dresse un tableau éloigné de cet objectif, révèle le Commissariat général au développement durable (CGDD).
La tendance semble similaire à celle de 2012 : une personne sondée sur trois estime que son logement est insuffisamment isolé. Toutefois, le bilan illustre une faible augmentation d’un point par rapport à 2012, concernant « la volonté d’investir » dans des travaux de rénovation. Le rapport du CGDD pointe, quant à lui « une baisse de 5 points en 5 ans ».
Les ménages sont de plus en plus nombreux à diminuer la température de leur logement afin de réduire leur facture énergétique, 72% disent le faire régulièrement, soit une augmentation de 5 points par rapport à 2009. Cependant l’extinction des appareils en veille concerne de moins en moins de Français, soit 62% ce qui représente une baisse de 13 points en comparaison à 2009.
Il en ressort que malgré « un contexte marqué par le renchérissement du coût de l’énergie, les ménages semblent concentrer leurs efforts sur les équipements les plus énergivores, au détriment d’autres pratiques sobres en énergie dont les gains potentiels sont plus difficiles à estimer pour les particuliers » analyse le CGDD.
En conclusion, il apparaît clairement que les trois principales sources de préoccupation environnementales des Français demeurent les mêmes que les années passées. Par conséquent, il s’agit du réchauffement climatique, à égalité avec la pollution de l’air et suivis de près par les catastrophes naturelles.