Comment mesurer réellement la performance des bâtiments? C’est le thème abordé par le groupe informel de réflexion Valeur Verte en pratique, qui établit un rapport précis sur la performance énergétique des bâtiments, intitulé “performances environnementales de l’immobilier : du conventionnel au réel”. Au vu des résultats qui ressortent de cette étude, le groupe fournit plusieurs orientations qu’il conviendrait de suivre pour bien réussir à mesurer la performance énergétique pour ce secteur.
Le groupe Valeur Verte en pratique, créé en 2009, rassemble des professionnels de l’immobilier. Il est animé par un académique. Le groupe de réflexion accorde une place prédominante à la dimension environnementale appliquée à l’immobilier, qu’il s’agisse de bâtiments résidentiels, non résidentiels et/ou locatifs et a pour but de valoriser ces bâtiments d’un point de vue financier et économique tout en intégrant les atouts de la qualité environnementale.
Valeur Verte en pratique préconise d’assurer l’efficacité énergétique, qui est essentielle, mais en prêtant attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment du bâti d’origine. Elle recommande de mesurer la performance durant toutes les phases qui jalonnent la vie d’un immeuble (conception, construction, utilisation…) et de préférer d’utiliser la méthode STD (simulation dynamique et thermique), qui se veut réaliste, à celle de la méthode de calcul réglementaire, jugée plus approximative (compte-tenu du fait qu’elle considère la performance énergétique selon une méthode plus hypothétique et donc moins fiable).
Le bilan dressé traduit également qu’il faudrait plus d’interaction dans la communication entre les différents acteurs liés à la performance des bâtiments (constructeurs, gestionnaires et occupants) et incite à développer et enrichir les garanties pour assurer une réelle performance énergétique.