La rénovation thermique des logements dans le parc existant constitue l’une des mesures phares dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Particulièrement quand on sait que 45% de la consommation énergétique finale est à mettre sur le compte du bâtiment.
Ainsi, en mars 2013, le gouvernement a présenté le plan de rénovation énergétique de l’habitat, qui pose comme objectif la rénovation de 500000 logements par an d’ici à 2017. Ce qui reviendrait à diminuer de 38% la consommation énergétique dans le secteur du bâtiment à l’horizon 2020, plusieurs aides publiques ont déjà été mises en place pour l’accomplissement de cet enjeu.
Certaines données chiffrées ont été révélées par le plan de rénovation énergétique de l’habitat, notamment la facture annuelle de chauffage, qui s’élève en moyenne à 900 € par ménage (ce qui constitue à peu près 9% de leur budget). Par ailleurs, la facture énergétique annuelle d’une maison mal isolée, prise en comparaison de celle d’une maison énergétiquement performante peut baisser de 2500 à 250 € par an, soit une économie de près de 200 € par mois.
D’autre part, plusieurs dispositifs ont été mis en place pour les particuliers, à l’instar de l’éco-prêt à taux zéro, ouvert aux syndicats de copropriétaires d’ici 2014 et dont le montant peut s’élever à 30000 €. Le CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable) est ouvert à tous, propriétaires comme locataires, à celui-ci déjà existant vient s’ajouter le Programme Investissements d’Avenir. Plus connu sous l’appellation PIA, celui-ci s’élève à 1350 € et bénéficie aux ménages justifiant de revenus modestes ou moyens.
En ce qui concerne la lutte contre la précarité énergétique, une situation qui concerne près de 4000000 de familles en France, le plafond de ressources qui ouvre le droit aux aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été revu à la hausse. En effet, ce dernier est à présent à 26000 € pour un couple sans enfants en province, contre 17000 € initialement.
En complément, une prime supplémentaire de 3000 € vient s’y ajouter, toujours destinée aux ménages les plus précaires, celle-ci était encore récemment fixée à 1600 €. Baptisée prime « Fart », pour Fonds d’Aide à la Rénovation Thermique, elle est financée par le programme Investissements d’avenir, environ 46% des français peuvent désormais bénéficier de ces aides.